Banlieues Climat lance son «école populaire» : un tremplin vers une sensibilisation climatique accessible et un renforcement du pouvoir des citoyens
EN BREF
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Le 12 octobre, l’association Banlieues Climat a ouvert les portes de sa toute première école populaire à Saint-Ouen, visant à rendre la sensibilisation climatique accessible à tous. Ce projet ambitieux, soutenu par des acteurs locaux, aspire à répondre aux besoins spécifiques des jeunes des quartiers populaires en matière d’éducation environnementale. Au-delà de l’enseignement des enjeux actuels liés au climat, cette initiative se veut également un véritable outil d’émancipation, permettant aux citoyens de s’approprier des savoirs et de faire entendre leur voix face à une crise qui les touche tout particulièrement. Avec des formations certifiées par le ministère de l’Enseignement supérieur, l’école se positionne comme un tremplin vers une action concrète et une lutte collective contre les injustices environnementales.
L’inauguration de l’École populaire du climat à Saint-Ouen
Le 12 octobre, Banlieues Climat a inauguré son École populaire du climat à Saint-Ouen, un lieu dédié à la sensibilisation et à la formation des jeunes face aux enjeux de la crise climatique. En effet, cette école vise à combler le fossé entre le savoir académique et les réalités vécues par les habitant·es des quartiers populaires, souvent les plus touchés par les conséquences des catastrophes environnementales. Grâce à un partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, les formations offertes sont désormais certifiées, garantissant une approche éducative de qualité qui allie théorie et pratique.
Les fondateurs de l’association partagent des histoires personnelles poignantes qui leur ont donné la motivation de lutter pour une justice climatique. Par exemple, Sanaa Saitouli évoque la perte de son père, ouvrier, mort de la tuberculose, tandis qu’Abdelaali El Badaoui, fils de mineur, parle des injustices dont souffrent les populations d’origine populaire. Ces témoignages font écho aux réalités sociopolitiques de la région, où les habitant·es sont davantage exposé·es aux inégalités face aux enjeux environnementaux. En créant ce cadre éducatif, Banlieues Climat ne cherche pas seulement à enseigner, mais aussi à réimpulser le pouvoir citoyen dans la lutte contre les crises écologiques et sociales.
Inauguration de l’École Populaire du Climat à Saint-Ouen
Le 12 octobre, à Saint-Ouen, l’association Banlieues Climat a célébré l’inauguration de son École Populaire du Climat, un lieu de formation dédié aux enjeux environnementaux. Cette initiative répond à une urgence : celle de former des jeunes issus des quartiers populaires face à la crise climatique qui les touche de manière disproportionnée. En effet, un rapport de l’association Ghett’up met en avant l’impact discriminatoire des événements climatiques, soulignant que la Seine-Saint-Denis a connu une surmortalité de 160% lors de la canicule de 2003. Les fondateurs de Banlieues Climat, dont Sanaa Saitouli et Abdelaali El Badaoui, partagent des histoires personnelles poignantes qui illustrent cette réalité : la pollution et les conséquences du réchauffement climatique frappent durement les travailleurs des quartiers populaires, renforçant l’idée que les inégalités sociales doivent être couplées avec des solutions environnementales.
Par ailleurs, l’école s’inscrit dans une démarche de démocratisation des connaissances. Elle vise à casser les barrières d’accès au savoir académique, où seulement 11% des enfants d’ouvriers parviennent à l’université. En offrant des programmes de formation qui mêlent théorie et pratique, par des références culturelles communes comme les mangas, l’école rend les enjeux écologiques accessibles et pertinents pour tous. En formant une vingtaine de jeunes qui participeront à la COP 30 au Brésil, Banlieues Climat ambitionne de porter « la voix des oublié·es », un besoin crucial dans des discussions internationales souvent dominées par les élites.
Dans les activités qui ont suivi l’inauguration, des ateliers de cuisine ont permis aux jeunes de réfléchir à leur impact alimentaire et de discuter de solutions alternatives, tandis que des projections de courts-métrages sensibilisaient aux conséquences concrètes du changement climatique sur la vie quotidienne en Seine-Saint-Denis. Ces initiatives illustrent une approche holistique, où la sensibilisation passe par la pratique et le partage communautaire, essentiels pour mobiliser les jeunes autour des enjeux climatiques tout en honorant leurs réalités quotidiennes.
Inauguration de l’École populaire du climat
Une initiative porteuse d’espoir pour les quartiers populaires
Le 12 octobre, une célébration a eu lieu à Saint-Ouen pour inaugurer l’École populaire du climat, fruit du travail acharné de l’association Banlieues Climat. Ce projet révolutionnaire vise à sensibiliser les jeunes des quartiers populaires aux enjeux de la transition écologique et à leur fournir les outils et connaissances nécessaires pour devenir des acteurs du changement. Auparavant, les formations étaient limitées, mais aujourd’hui, elles sont reconnues par le ministère de l’Enseignement supérieur. Cette avancée témoigne de l’engagement croissant en faveur de l’éducation environnementale et du besoin de voix diverses dans le discours climatique.
Les fondateurs de l’association, tels que Sanaa Saitouli et Abdelaali El Badaoui, partagent des témoignages puissants sur leurs parcours, rappelant que leur engagement n’est pas simplement académique, mais profondément personnel. Chacun d’eux évoque les injustices vécues par les habitantes et habitants de leur milieu, souvent les plus touchés par les effets du changement climatique.
- Accès à l’éducation: La formation gratuite et accessible permet de briser les barrières sociales qui entravent l’accès à l’éducation supérieure pour les enfants d’ouvriers.
- Engagement des jeunes: Former de futures générations à devenir des leaders de la transition écologique et des porte-parole des enjeux environnementaux.
- Création de communautés résilientes: Encourager l’entraide et la solidarité au sein des quartiers pour lutter contre les inégalités environnementales.
- Préparation à la COP30: Impliquer des jeunes dans des plaidoyers sur des sujets cruciaux tels que la qualité de l’air et l’alimentation saine.
Pour garantir la pertinence des enseignements, l’école utilise des références culturelles communes, intégrant des éléments du quotidien des jeunes afin de rendre les sujets accessibles et engageants. Il est crucial de repenser l’éducation en l’adaptant aux réalités vécues et aux défis contemporains, un principe que Banlieues Climat met en pratique pour soutenir en toute intelligibilité.
L’École Populaire du Climat : Un Pont vers l’Équité Écologique
La récente inauguration de l’École Populaire du Climat à Saint-Ouen représente une avancée significative dans la lutte pour l’égalité environnementale. Cette initiative de l’association Banlieues Climat vise à former et à émanciper les jeunes des quartiers populaires, leur offrant ainsi les outils nécessaires pour devenir des acteurs engagés face à la crise climatique.
En effet, cette formation, désormais reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur, consacre un espace d’apprentissage qui va bien au-delà des anciennes méthodes pédagogiques. Les futurs formateurs, issus eux-mêmes de ces communautés, partagent leurs expériences personnelles enrichissantes et leur volonté de porter leurs réalités au cœur des débats écologiques. Féris Barkat, cofondateur de l’association, souligne les inégalités sociales auxquelles sont confrontés ces jeunes, notamment le faible accès à l’enseignement supérieur pour ceux issus de l’ouvriérisme. Le projet de l’école vise non seulement à sensibiliser, mais également à redynamiser l’engagement civique au sein de ces populations souvent marginalisées.
Les formations abordent des enjeux cruciaux tels que la sanctuarisation de l’air, la polarisation des discours et les impacts du réchauffement climatique dans des contextes essentiels comme la canicule de 2003. Les participants apprennent à relier ces problématiques environnementales à leur vécu, renforçant ainsi leur capacité à s’exprimer dans des forums tels que la prochaine COP 30. L’objectif est clair : porter la voix de ceux souvent oubliés dans les discussions sur le climat. La démarche éducative adoptée, qui s’inspire de références culturelles communes, favorise une identification forte et une participation active des jeunes dans le discours écologique.
À travers cette Ecole Populaire, l’association aspire à corriger les biais et à promouvoir une justice climatique indéniable qui prend en compte les réalités vécues des habitants. Des initiatives telles que les ateliers interactifs, les projections de courts-métrages et les débats engagés s’inscrivent dans cette dynamique. En se réappropriant les récits de lutte contre les inégalités environnementales, les participants non seulement apprennent, mais également se transforment en véritables ambassadeurs du climat, prêts à défendre des causes vitales pour leur avenir et celui des prochaines générations.
Banlieues Climat et son École Populaire : Un Nouveau Souffle Écologique
Banlieues Climat a récemment inauguré son école populaire à Saint-Ouen, marquant une étape cruciale dans la sensibilisation climatique au sein des quartiers populaires. En proposant des formations certifiées par le ministère de l’Enseignement supérieur, l’association vise à partager des connaissances sur les enjeux environnementaux, tout en redonnant voix et pouvoir aux habitantes et habitants souvent marginalisés.
Cette initiative, révélatrice d’une volonté de démocratisation de l’accès aux savoirs, témoigne des luttes vécues par des générations d’ouvriers. Les fondateurs de l’association, en se basant sur leurs propres expériences, démontrent que ces enjeux touchent directement la vie de ceux qui sont souvent les plus exposés aux pollutions et aux inégalités sociales.
En se préparant à intervenir à la prochaine COP, les jeunes de l’école populaire ambitionnent de devenir des acteurs clés des discussions climatiques, apportant des perspectives nouvelles et nécessairement inclusives. Cette démarche souligne l’importance de construire un avenir où chacun et chacune peut contribuer activement à la transition écologique.