Bilan météorologique d’avril 2025 : une douceur généralisée, un temps sec et un ensoleillement exceptionnel au Nord

Le bilan météorologique d’avril 2025 révèle des conditions tout à fait remarquables en France. Ce mois a été marqué par une doux généralisée, avec des températures largement au-dessus des moyennes saisonnières. Au-delà de cette douceur, un temps sec a prédominé, notamment au nord du pays, où l’ensoleillement exceptionnel a permis à plusieurs stations de dépasser des seuils historiques, entraînant des anomalies positives notables par rapport aux normales climatiques.

Bilan climatologique d’avril 2025

Ce mois d’avril 2025 a été marqué par une douceur exceptionnelle, constatée sur l’ensemble du territoire français. avec des températures moyennes atteignant environ 13.5°C, surpassant les normes de saison de +1.8°C par rapport aux moyennes de référence (1991-2020). Ce phénomène a permis à avril 2025 de se hisser au 6ème rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1945, derrière des mois iconiques tels qu’avril 2007 (+3.1°C) et avril 2020 (+2.4°C). Ce bilan thermique favorable s’explique notamment par une première moitié de mois exceptionnellement doux, suivie d’une fin de mois marquée par des séquences estivales, avec des températures atteignant même les 30°C dans certaines régions, notamment en région parisienne.

En revanche, le bilan pluviométrique s’est révélé beaucoup plus contrasté. Tandis que le nord de la Loire a souvent souffert d’un déficit pluviométrique sévère, avec des chutes de pluie réduites de 40 à 80%, certains secteurs comme le relief corse ou le nord de l’Aquitaine ont reçu des précipitations bien au-dessus des normales, parfois jusqu’à deux fois la moyenne. Ce contraste souligne l’impact varié des conditions climatiques, avec des moments d’intense pluie dans certaines zones et une sécheresse marquée dans d’autres, affectant potentiellement l’écosystème local. Ce mois s’est également distingué par un ensoleillement notable, notamment dans les départements du nord, où le record d’ensoleillement a été atteint avec 271 heures au Touquet, dépassant largement les valeurs observées ailleurs en France.

Bilan météo d’avril 2025

Comme chaque début de mois, nous vous proposons un nouveau bilan climatologique. Voici le bilan cartographié pour AVRIL 2025, concernant les températures, la pluviométrie et l’ensoleillement sur un panel de 73 stations. Les anomalies présentées sont calculées à partir des moyennes climatiques de la période de référence 1991-2020 sur l’ensemble des stations intégrées dans ce panel.

Avec un indicateur thermique d’environ 13.5°C, avril 2025 a été dans l’ensemble très doux sur la France, avec une anomalie atteignant +1.8°C à l’échelle nationale par rapport à la moyenne 1991-2020.

Ce mois se classe au 6e rang des mois d’avril les plus chauds observés depuis 1945, avec des records précédents couronnés par avril 2007 (+3.1°C), 2011 (+2.8°C) et 2020 (+2.4°C).

Indicateur thermique national pour avril 2025 depuis l’après-guerre (1945) – Infoclimat

Au cours de ce mois, la période du 16 au 26 avril a vu les températures se rapprocher des moyennes saisonnières, avec une journée particulièrement fraîche le 17 avril affichant une anomalie de seulement -1.3°C.

Deux séquences se sont démarquées par leur chaleur anormale :

• La première moitié du mois a connu une douceur marquée, avec une anomalie de +2.5°C du 1er au 15 avril.
• Les derniers jours d’avril ont apporté une véritable séquence estivale à partir du 27, avec des températures frôlant les 30°C en région Parisienne et Rouennaise le 30 avril, un jour qui a enregistré une anomalie de +4.9°C.

Évolution des températures quotidiennes en France durant avril 2025 et écart à la moyenne 1991-2020 – Infoclimat

Premier constat, toutes les stations de notre panel ont enregistré des températures au-dessus de la moyenne, avec la plupart affichant une anomalie supérieure à +1°C (la seule exception étant Saint-Etienne, avec une anomalie de +0.7°C). Les écarts les plus réduits se sont observés dans le quart Sud-Est de la France, autour de +1°C en bordure Méditerranéenne.

Sur plus de 1100 stations de Météo-France, une seule station a enregistré un léger déficit thermique, celle de Saint-Jurs (Alpes-de-Haute-Provence) avec une anomalie de -0.1°C.

Partout ailleurs, l’excédent est significatif, dépassant même les +2°C dans une grande partie du Nord-Ouest du pays, où la douceur était particulièrement notable : jusqu’à +2.5°C à Paris et Saint-Quentin, et +2.6°C à Abbeville.

Trois stations secondaires ont bouclé avril avec un excédent de +3°C : +3.2°C à Sizun (Finistère), +3.0°C au Jardin des Plantes de Rouen, et à Saint-Michel-de-Maurienne (Savoie).

Du côté des précipitations, les régions au nord de la Loire ont été globalement épargnées par l’humidité. En effet, le déficit pluviométrique est souvent compris entre -40 et -60% sur la Normandie, le Bassin Parisien, la Champagne-Ardennes et les Hauts-de-France. Parfois, ce déficit est encore plus marquant : par exemple, dans le département du Calvados, les anomalies arrivent souvent à -70 à -80% de pluie par rapport à la moyenne, avec des statistiques notables comme -73% à Deauville, -74% à Livry, et même -82% à Caen.

Les plaines et le littoral du Languedoc-Roussillon ainsi que les Bouches-du-Rhône ont également enregistré peu de précipitations, affichant un déficit de -30 à -60% (-54% à Marseille-Marignane, -55% à Perpignan, -56% à Nîmes).

À l’inverse, quelques secteurs ont fait preuve d’un arrosage nettement supérieur :

• Le relief Corse, avec deux séquences pluvieuses observées les 13-14 avril et les 16-17 avril.
• Du Nord de l’Aquitaine, du Limousin et du Poitou, qui ont été touchés par un épisode pluvieux significatif autour du week-end de Pâques (18-21 avril), provoquant des inondations remarquables (>>). Certaines zones ont reçu jusqu’à deux fois la moyenne, étant donné des excédents comme +92% à Brive ou encore +108% à Angoulême.
• Dans les Alpes frontalières, où un retour d’Est neigeux majeur le 17 avril a apporté jusqu’à 1m à 1m50 de neige en seulement 24 heures dans les massifs (>>). La plupart des stations frontalières ont enregistré un excédent supérieur à +100%, avec un maximum de +203% pour la station du Val Cenis (Savoie).

Quant au cumul de la pluviométrie, cet important déficit se traduit par des précipitations inférieures à 30mm dans de nombreuses villes au nord de la Loire. À Paris-Montsouris, on observe 33mm, tandis que le Calvados, le Nord et la Marne affichent plusieurs stations avec des cumuls n’excédant pas la barre des 15mm. Les trois stations enregistrant les cumuls les plus faibles en avril sont : 11.8mm de Valenciennes (Nord), 11.6mm de Bernières-sur-Mer (Calvados), et 9.4mm à Caen (Calvados).

Dans le même temps, des précipitations plus significatives ont été notées dans la moitié Sud (excepté sur le littoral Languedocien et Roussillonnais), principalement sur les Alpes, dans le val de Saône et avec un bon quart Sud-Ouest particulièrement arrosé.

Près d’une vingtaine de stations du réseau secondaire ont enregistré plus de 200mm de précipitations en avril, situées sur le relief corse, en Corrèze et en Cévennes. Le maximum observé est pour la station des gorges de la Restonica en Corse, avec un remarquable total de 301.7mm, ce qui en fait la seule station métropolitaine à avoir dépassé les 300mm.

Bilan Météo d’Avril 2025

Analyse Climatique et Impact des Anomalies

Le mois d’avril 2025 a été marqué par une douceur généralisée sur la France, avec un indicateur thermique d’environ 13.5°C et une anomalie atteignant +1.8°C par rapport à la moyenne de la période de référence 1991-2020. Ce mois a vu des températures au-dessus des normes, particulièrement dans le quart Nord-Ouest du pays, où de nombreuses stations ont enregistré des excédents thermiques significatifs.

Il est intéressant de noter que malgré ces températures élevées, l’humidité a été particulièrement absente dans le nord de la Loire, entraînant des déficits pluviométriques notables, avec des valeurs atteignant jusqu’à -80% dans certaines régions. Parallèlement, la moitié Sud a connu un ensoleillement supérieur à la normale, contribuant ainsi à une sensation de printemps anticipé.

• Des températures atteignant presque 30°C sur certaines régions du pays, notamment en Île-de-France.
• Des anomalies pluviométriques comprises entre -40 et -60% dans plusieurs départements du Bassin Parisien.
• Un ensoleillement exceptionnel dans le Nord, avec des heures dépassant les 270 heures à des stations comme Le Touquet.
• Des risques accrus d’incendie avec des conditions sèches se développant dans plusieurs zones.

L’impact de ces conditions météorologiques sur la agriculture est important, soulignant la nécessité d’adapter les pratiques de gestion de l’eau et des cultures. Les faibles précipitations dans certaines régions nécessitent une attention particulière pour éviter des situations de stress hydrique sur les cultures. La combinaison de chaleur élevée et de manque d’eau pourrait également accroître la vulnérabilité aux événements climatiques extrêmes, une tendance de plus en plus reconnue dans le cadre du changement climatique.

Bilan climatique d’avril 2025 : Analyse complète

Au mois d’avril 2025, la France a enregistré un indicateur thermique d’environ 13.5°C, témoignant d’une douceur généralisée avec une anomalie de +1.8°C par rapport à la période de référence 1991-2020. Ce résultat place avril 2025 en sixième position des mois d’avril les plus chauds depuis 1945, dépassé uniquement par les années marquantes telles que 2007 et 2011.

Les températures ont cependant fluctué au cours du mois, avec une période notable de fraîcheur durant les jours du 16 au 26 avril. Les deux premières et dernières semaines ont été marquées par une chaleur intensive, avec des températures pouvant atteindre près de 30°C dans certaines régions. Cela a eu pour effet de générer des anomalies de température variant de +2.5°C à des pics de +4.9°C à la fin du mois.

Concernant les précipitations, les régions situées au nord de la Loire ont subi un déficit pluviométrique significatif, parfois calqué entre -40 et -80%, en particulier dans le Calvados. En revanche, d’autres zones, comme certaines parties de la Corse et des Alpes, ont connu des excédents notables avec des précipitations dépassant les 200 mm.

L’ensoleillement a aussi été particulièrement remarquable, avec des régions nordiques, notamment Le Touquet, affichant plus de 271 heures de soleil, contrairement aux régions du Sud, souvent affectées par des entrées maritimes. Cette tendance a entraîné des anomalies d’ensoleillement allant jusqu’à +55% dans des endroits tels que Rouen.

Ces éléments montrent non seulement l’impact des variations climatiques sur le mois d’avril 2025, mais ils soulignent également les effets d’une sécheresse accrue et d’un ensoleillement inégal selon les régions, nécessitant une attention particulière sur la gestion de l’eau et des ressources naturelles en France.

Bilan météorologique d’avril 2025

Le mois d’avril 2025 s’est caractérisé par une douceur généralisée sur l’ensemble du territoire français, avec des températures supérieures de 1.8°C par rapport à la moyenne de référence. La douceur estivale a été marquée par des anomalies thermiques significatives, particulièrement dans le quart Nord-Ouest, où des stations ont enregistré des écarts de plus de 3°C à la moyenne saisonnière. Cette situation climatique exceptionnelle a placé avril 2025 au 6ème rang des mois d’avril les plus chauds depuis 1945.

En parallèle, le mois a connu un d’importante sécheresse dans de nombreuses régions, particulièrement au nord de la Loire, avec des déficits pluviométriques allant jusqu’à -80% dans certaines localités. À l’inverse, des secteurs comme le relief corse et certaines parties du Sud-Ouest ont bénéficié d’épisodes pluvieux significatifs.

Concernant l’ensoleillement, avril a été marqué par des niveaux records dans le Nord, où des villes comme Le Touquet ont enregistré jusqu’à 271 heures d’ensoleillement. Ces anomalies mettent en lumière un dégradé Nord-Sud des conditions climatiques, avec un ensoleillement nettement moins généreux dans le Sud-Est. Ce bilan souligne l’importance croissante de l’intérêt pour les variations météorologiques dans le contexte du changement climatique, en amenant à réfléchir sur leurs impacts futurs.