État des lieux météo et climatique de décembre 2024 : un mois de fin d’année plus sec, mais une grisaille persistante dans le Nord
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EN BREF
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Le bilan climatique du mois de décembre 2024 révèle une situation contrastée à travers la France. Alors que les températures nationales affichent un léger excédent thermique, les niveaux de précipitations témoignent d’une diminution significative, avec un déficit de l’ordre de 30% par rapport aux moyennes habituelles. Cette situation s’accompagne d’une omniprésente grisaille dans le quart Nord-Ouest du pays, illustrant une fin d’année où l’ensoleillement est resté largement insuffisant. Les régions, bien que soulagées par l’absence de fortes pluies, doivent composer avec une atmosphère souvent sombre et humide, contrastant avec les prévisions de certains secteurs bénéficiant de conditions plus ensoleillées.
Bilan météo et climatique de décembre 2024
Décembre 2024 a été marqué par des variations climatiques intéressantes en France. Les températures ont enregistré un léger excédent thermique de +0.3°C par rapport aux normales saisonnières, ce qui ne représente qu’une faible déviation et se situe loin des records de décembre 2015 (+3.5°C). Par ailleurs, le mois a alterné entre des phases de douceur et de fraîcheur, rendant la situation complexe à appréhender. La première moitié de décembre a été notablement douce, mais après une période de conditions plus fraîches causées par la tempête Darragh, un retour à des températures plus élevées a eu lieu avant les fêtes.
En termes de pluviométrie, décembre 2024 s’est révélé nettement plus sec que les mois précédents, avec un déficit de près de -30%. Cela s’explique par la présence persistante de hautes pressions qui ont réduit la fréquence des précipitations, notamment lors du passage de la tempête Darragh. Un des rares moments de pluie significative a surgi lors de cette tempête, suivie d’une fin de mois ensoleillée mais grise. Les régions de la chaîne Pyrénéenne et de la Haute-Corse ont fait exception à cette tendance, enregistrant des excédents pluviométriques notables.
Enfin, l’ensoleillement a également souffert, affichant un déficit de -9% à l’échelle nationale, avec des conditions particulièrement désavantageuses dans le quart Nord-Ouest de la France, où certaines villes ont vu leur durée d’ensoleillement descendue à moins de 30 heures, notamment à Cherbourg et Alençon. En revanche, le quart Sud-Est a bénéficié de conditions beaucoup plus ensoleillées, avec des taux d’ensoleillement dépassant les 150 heures dans certaines villes. Ces contrastes illustrent bien les disparités climatiques qui peuvent exister au sein d’une même période, soulignant l’influence variable des systèmes de pression atmosphériques sur nos conditions météorologiques.
Bilan climatologique de décembre 2024
Comme chaque début de mois, un nouveau bilan climatologique est disponible, cette fois-ci pour décembre 2024. Les données recensées au sein d’un panel de 73 stations permettent d’observer les tendances en matière de température, pluviométrie et ensoleillement. En analysant les anomalies, calculées par rapport aux moyennes climatiques de référence de 1991 à 2020, il apparaît que ce mois a enregistré un excédent thermique de +0.3°C à l’échelle nationale. Cependant, cet indicateur reste modeste comparé aux records de décembre 2015 et décembre 2000, qui avaient respectivement affiché des anomalies de +3.5°C et +2.4°C.
Les premiers jours de décembre ont été marqués par une douceur notable, mais la situation s’est rapidement modifiée, notamment après le passage de la tempête Darragh, qui a apporté un air plus frais sans pour autant provoquer de baisses significatives de température en raison de la couverture nuageuse. L’intervalle entre le 9 et le 14 décembre a vu des températures modérées, tandis que la seconde moitié du mois a été marquée par une nouvelle remontée des températures, dépassant souvent 10°C dans la moitié Nord et atteignant 15°C au sud de la France. Ce phénomène contraste avec les jours autour de Noël et du Nouvel An, où le froid a réapparu, notamment dans les plaines.
La répartition régionale des températures montre cependant des nuances. Dans le quart Nord-Ouest, des températures exceptionnellement douces ont été enregistrées, avec des anomalies allant jusqu’à +1.7°C sur certaines stations des Hauts-de-France. À l’opposé, des régions comme la Corse et certaines parties de la vallée du Rhône ont observé des températures en dessous des moyennes, influencées par les brouillards persistants. Les déficits de température avérés, atteignant jusqu’à -1.7°C à Valdrôme (Drôme), mettent en lumière ces disparités climatiques.
Pour ce qui est de la pluviométrie, décembre 2024 s’est avéré déchiré de déficits importants, avec un bilan inférieur de 30% par rapport aux moyennes habituelles. Ce phénomène est principalement attribuable à la présence persistante de hautes pressions sur le pays. Les rares épisodes de pluie, associés à la tempête Darragh ou à des perturbations en fin de mois, n’ont pas suffi à corriger ce déficit. En revanche, quelques zones ont fait exception, comme la chaîne des Pyrénées, où certaines stations ont enregistré des cumuls d’eau dépassant les 100 mm.
Enfin, l’ensoleillement également a souffert de ces conditions particulières. Les statistiques montrent un décit global de -9%, conséquence des conditions anticycloniques rendant le soleil presque invisible dans le nord de la France. En moyenne, les stations au nord de la Loire n’ont bénéficié que de 50 heures d’ensoleillement sur tout le mois, un niveau nettement insuffisant. En revanche, le quart Sud-Est, comme Montpellier et Nice, a vu des niveaux d’ensoleillement bien plus généreux, atteignant jusqu’à 190 heures à Saint-Auban.
Bilan climatique de décembre 2024
Températures, pluviométrie et ensoleillement
Pour ce mois de décembre 2024, un bilan climatologique a été établi en se basant sur 73 stations de mesure à travers le pays. En termes de température, le bilan révèle un excédent thermique de +0.3°C par rapport aux moyennes saisonnières habituelles. Bien que cela semble modeste, il convient de mentionner que cette température reste en deçà des records, tels que ceux observés en décembre 2015 (+3.5°C) et en décembre 2000 (+2.4°C).
D’importants contrastes de température ont été notés tout au long du mois, alternant périodes de douceur et de fraîcheur. La première décade a été marquée par des températures inhabituelles, enregistrant souvent des valeurs supérieures à 10°C dans le nord du pays, alors qu’une intrusion d’air frais s’est produite après le passage de la tempête Darragh entre le 9 et le 14 décembre.
- Une douceur marquée dans le quart Nord-Ouest, notamment dans les Hauts-de-France, où les anomalies de température ont franchi +1°C.
- Des régions comme la Corse et des parties de l’Alsace ont connu des températures en différence avec les moyennes, plongeant parfois en dessous.
- Les températures les plus élevées ont été atteintes dans le secteur des Alpes-Maritimes et en montagne.
- La présence de nuages bas et de brouillards a incommodé certaines zones, bloquant l’air froid au sol.
Sur le plan de la pluviométrie, décembre 2024 se distingue par un déficit significatif, enregistrant une baisse de l’ordre de -30% comparé aux mois précédents, principalement en raison de l’installation de systèmes de haute pression sur le pays. Les événements pluvieux se sont concentrés autour des tempêtes, notamment au début et à la fin du mois.
Les régions excédentaires ont surtout été les Pyrénées et certains secteurs de l’Auvergne, mesurant des augmentations significatives d’hydrométrie, tandis que des zones comme le Languedoc et la Provence ont fait face à des déficits records, dépassant les -70%.
- Un large groupe de stations n’atteignant même pas les 50 mm de cumul sur le mois.
- Des anomalies notables attestées dans le Nord-Ouest, avec des déficits de précipitations jusqu’à -67%.
- Paris fut l’une des exceptions avec une légère hausse de +4%.
- Des perturbations ont apporté des flocons de neige sur les massifs montagneux vers la fin décembre.
Quant à l’ensoleillement, celui-ci a connu un déclin notable avec un déficit national de -9%. Les périodes anticycloniques ont contribué à un panorama morose, en particulier entre Noël et le Nouvel An, où une grande partie du pays a été plongée sous des brouillards persistants.
- Des régions au nord de la Loire ont enregistré moins de 50 heures d’ensoleillement durant le mois.
- Le quart Sud-Est a tiré son épingle du jeu avec des augmentations de +20 à +40% par rapport aux moyennes habituelles.
- Des localités comme Montpellier et Nice ont dépassé les 150 heures d’ensoleillement.
- Des stations au pied des Pyrénées ont aussi bénéficié d’une exposition accrue au soleil.
Le bilan de ce mois de décembre met en lumière des conditions climatiques contrastées, signifiant un hiver aux caractéristiques variables en France. Les impacts du climat continuent de se faire ressentir, témoignant de la nécessité d’une prise de conscience accrue des enjeux environnementaux.
Bilan climatique de décembre 2024
Le mois de décembre 2024 a été marqué par des températures légèrement supérieures aux normes saisonnières, avec un excédent thermique de +0.3°C à l’échelle nationale. Bien que cette température reste loin des records de chaleur, il est notable que les variations ont été inhabituelles, oscillant entre douceur et froidure. La douceur a dominé surtout en début de mois, avant le retour d’un air plus frais, mais sans atteindre des niveaux vraiment froids.
Dans l’analyse régionale, les différences de température sont significatives. Le quart Nord-Ouest a bénéficié de températures plus clémentes, tandis que des régions comme la Corse et certaines zones du Doubs ont observé des valeurs inférieures aux moyennes.
Concernant la pluviométrie, décembre 2024 a connu un déficit de l’ordre de -30%, contrastant fortement avec les mois précédents. L’absence de précipitations significatives a été attribuée à la présence fréquente de hautes pressions sur le pays qui a entravé l’humidité, laissant les régions du Nord-Est et du Sud-Ouest particulièrement affectées, avec des déficits allant jusqu’à -70% dans le Languedoc et la Provence. Il est intéressant de noter que certains secteurs montagneux ont bénéficié d’une accumulation neigeuse notable, signifiant que les conditions climatiques étaient loin d’être uniformes à travers le pays.
En matière d’ensoleillement, le mois a enregistré un déficit de -9%, amplifié durant les périodes anticycloniques où le pays a été plongé dans la grisaille. Les villes du Nord ont particulièrement souffert, avec des taux d’ensoleillement souvent inférieurs à 50 heures sur le mois. Cependant, le Sud-Est a vu des niveaux d’ensoleillement bien plus satisfaisants, atteignant jusqu’à 190 heures dans certaines stations du réseau secondaire.
Ces observations indiquent une saison hivernale marquée par des contrastes importants, tant en termes de températures que de pluies et d’ensoleillement, reflétant ainsi les fluctuations climatiques en France pendant cette période.
Bilan météo et climatique de décembre 2024
Décembre 2024 a été marqué par des températures légèrement au-dessus des moyennes saisonnières, avec un excédent thermique national de +0.3°C, bien loin des records des années précédentes. Ce mois a alterné entre périodes de douceur et de fraîcheur, particulièrement visible lors des premières journées et durant la période de Noël où un froid persistant a réapparu sous un ciel souvent nuageux.
En ce qui concerne la pluviométrie, décembre a enregistré un décalage significatif par rapport aux mois précédents, affichant un déficit de l’ordre de -30%. Ce déclin est attribué à l’influence des hautes pressions, qui ont limité les précipitations excepté lors de passages météorologiques spécifiques, tels que la tempête Darragh.
Le mois a également connu un déficit d’ensoleillement de -9%, exacerbée par les conditions anticycloniques, en particulier dans le quart Nord-Ouest où la grisaille et les brouillards ont prédominé, engendrant des durées d’ensoleillement très faibles. À l’opposé, le quart Sud-Est a bénéficié de conditions plus clémentes.
Cette dualité météorologique soulève des questions sur l’impact des fluctuations climatiques sur les régimes de précipitation et d’ensoleillement. Une réflexion plus large sur l’adaptation de notre société à ces nouveaux enjeux climatiques est nécessaire.