Maroc à la COP30 : un engagement dynamique pour les territoires, l’éducation et le tourisme

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EN BREF

  • Approche intégrée de l’action climatique au Maroc à la COP30.
  • Accent sur la territorialisation des financements climatiques.
  • Mise en avant du rôle de l’éducation et de la jeunesse.
  • Orientation vers un tourisme durable et responsable.
  • Collaboration avec des partenaires nationaux et internationaux.
  • Promotion du sport comme levier pour l’action climatique.
  • Initiatives pour améliorer l’accès aux financements locaux.
  • Intégration des priorités des jeunes dans la gouvernance climatique.

Lors de la COP30 de Belém, le Maroc s’est distingué par son approche dynamique et intégrée en matière de climat, mettant en avant l’importance des territoires, de l’éducation et du tourisme durable. Dans un contexte marqué par les conséquences du changement climatique, le Royaume a su mobiliser différents acteurs à travers des initiatives concrètes et des échanges fructueux. En articulant ses actions autour de ces thématiques clés, le Maroc se positionne comme un leader engagé dans la lutte pour un avenir durable.

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Participation marocaine à la COP30 : enjeux et stratégies

Lors de la COP30 qui s’est tenue à Belém, le Maroc s’est distingué par une approche démultipliée de l’action climatique, axée sur la territorialisation des financements, tout en intégrant des volets essentiels tels que l’éducation, la jeunesse, le sport et le tourisme durable. Cette démarche holistique vise à renforcer le rôle des collectivités locales et à activer les acteurs économiques en les impliquant directement dans la mise en œuvre de politiques climatiques. Par exemple, un side-event consacré à l’accès des Régions du Maroc à la finance climat a permis d’exposer les défis rencontrés par les territoires dans leur quête de financements, tout en soulignant l’importance de l’implication des villes, qui représentent près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Malgré un engagement significatif de la part du Maroc pour sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), valorisant plus de 80 milliards de dollars, l’accès à des financements extérieurs reste crucial pour réaliser les ambitions climatiques.

Un autre axe fort est celui de l’éducation au climat. La mise en place d’un modèle d’apprentissage continu, de la maternelle à l’université, a été mise en avant comme un moyen essentiel pour former les citoyens de demain à des modes de vie durables. Sous l’égide de la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement, de nombreux programmes éducatifs ont débuté pour renforcer la sensibilisation des élèves et étudiants aux enjeux environnementaux. Cette initiative s’inscrit dans un cadre plus large de consultation de la jeunesse, où les priorités exprimées par les jeunes sont intégrées dans la gouvernance des actions climatiques.

En matière de sport, les événements sportifs, tels que la Coupe d’Afrique des Nations de 2025 organisée au Maroc, sont envisagés comme des leviers pour promouvoir la durabilité. Un side-event spécifique a d’ailleurs montré comment le sport peut sensibiliser le grand public au défi climatique, en promouvant des infrastructures respectueuses de l’environnement. En ce qui concerne le tourisme durable, le Maroc a proposé des idées novatrices au travers d’initiatives comme la Charte marocaine du tourisme durable et le label Eco-Hôtel Maroc, soulignant l’importance d’une stratégie conciliant compétitivité économique et réduction de l’empreinte carbone.

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Le Maroc à la COP30 : Une vision intégrée de l’action climatique

Lors de la COP30 à Belém, le Maroc a adopté une approche innovante, articulée autour de la territorialisation des financements et de l’éducation. Cette stratégie vise à aligner les politiques climatiques avec les réalités des territoires, en impliquant directement les collectivités locales et la société civile. Un side-event, intitulé « L’accès des Régions du Maroc à la finance climat », a mis en lumière que, malgré des besoins financiers en forte croissance, seulement 10 % des financements climatiques internationaux parviennent aux collectivités locales, lesquelles sont responsables d’environ 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Cette réalité souligne l’importance d’une décentralisation efficace pour permettre aux villes et aux régions de développer des solutions adaptées à leurs enjeux spécifiques.

Cette quête de visibilité locale est appuyée par une série de moyens concrets, tels que la formation des cadres régionaux et la création de partenariats avec des institutions internationales. Par exemple, des collaborations avec le Global Green Growth Institute et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement ont permis la définition de projets climatiques dans différentes régions. Ce cadre favorise l’émergence de leaders locaux, tels que le président de la région Casablanca-Settat, qui a su mobiliser des financements internationaux pour des initiatives concrètes. En intégrant la société civile et le secteur privé dans ce processus, le Maroc illustre une forme de gouvernance où chaque acteur, qu’il soit public ou privé, est impliqué dans la lutte contre le changement climatique.

Un autre axe majeur de la participation marocaine à la COP30 est celui de l’éducation et de la mobilisation de la jeunesse. Le côté éducatif des programmes climatiques au Maroc s’inspire d’un modèle d’apprentissage continu, couvrant l’ensemble des niveaux d’éducation, de la maternelle à l’université. Ce modèle a été soutenu par des initiatives comme le Centre international Hassan II de formation à l’environnement, qui favorise l’intégration des thèmes environnementaux dans les curricula. Dans dans le cadre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) mise à jour avant la COP30, une vaste consultation a été réalisée auprès des jeunes, contribuant ainsi à un dialogue direct entre les gouvernements et la société civile. Cela met en évidence une volonté d’impliquer les jeunes dans les décisions concernant leur avenir environnemental, renforçant ainsi le lien entre politiques publiques et participation citoyenne.

Pour découvrir davantage sur les initiatives marocaines en matière d’éducation climatique, consultez cet article sur l’exemple inspirant du Maroc. Par ailleurs, cette dynamique est également illustrée par le modèle de tourisme durable avisé du Maroc, où le pays cherche à concilier attractivité touristique avec la protection de l’environnement, un sujet qui sera discuté plus en détail au sein des débats sur la durabilité dans le secteur du tourisme lors de cet événement international.

Pour connaître les défis et enjeux auxquels le Maroc doit faire face dans sa transition écologique, n’hésitez pas à lire cet autre article sur cette nouvelle approche de la crise climatique.

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Territoires, éducation, tourisme… le Maroc actif à la COP30

Une approche intégrée à l’action climatique

Lors de la COP30, le Maroc a présenté une approche intégrée de l’action climatique, se concentrant sur la territorialisation des financements, l’éducation et l’implication de la jeunesse, ainsi que sur le rôle du sport et du tourisme durable. Grâce à plusieurs événements parallèles avec des partenaires nationaux et internationaux, le pays a plaidé pour un modèle où les politiques climatiques sont ancrées localement, mobilisant ainsi les acteurs économiques et s’appuyant sur la société civile.

Dans le domaine financier, un événement a été organisé autour de l’accès des régions à la finance climat, exposant l’expérience marocaine en matière de décentralisation de l’action climatique. Les participants ont soulevé que, malgré des besoins croissants, seulement 10 % des financements climatiques internationaux atteignent les niveaux locaux, alors que les villes génèrent près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Bien que le Maroc ait déjà alloué une grande partie de ses ressources nationales pour mettre en œuvre sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), le succès de ses programmes dépendra d’un meilleur accès aux financements externes.

  • Initiatives de formation des cadres régionaux pour renforcer les capacités locales.
  • Partenariats avec des organisations comme le Global Green Growth Institute pour développer des projets climatiques.
  • Appels à intégrer la société civile dans la mise en œuvre des politiques climatiques.
  • Importance d’une gouvernance inclusive reliant les politiques publiques et la participation citoyenne.

En ce qui concerne l’éducation au climat, le Maroc a métamorphosé cette thématique en un axe central de sa présence. Une initiative importante a été présentée par le Centre international Hassan II de formation à l’environnement, promouvant un modèle d’apprentissage continu, allant de la maternelle à l’université. Sous la direction de SAR la Princesse Lalla Hasnaa, l’éducation au développement durable a été intégrée dans la stratégie nationale, avec la collaboration des ministères et de divers établissements éducatifs.

Cette session a également souligné le lien essentiel entre les jeunes et la gouvernance des politiques climatiques. Une consultation exhaustive menée dans toutes les régions a permis d’identifier les priorités des jeunes, intégrées à la gestion et à la supervision de la CDN. De plus, le dispositif African Youth Climate Hub a été mis en avant pour fournir aux jeunes Africains des outils de formation et de mentorat afin de favoriser leurs initiatives.

Au-delà de cela, le Maroc a mis en avant le rôle du sport pour sensibiliser à la question climatique. Un événement sur la mobilisation du sport à travers une action climatique a souligné l’impact des infrastructures sportives sur la réduction des émissions et la promotion de la sensibilisation. À l’approche d’événements sportifs majeurs comme la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et la Coupe du Monde 2030, les intervenants ont plaidé pour utiliser ces plateformes comme des modèles de durabilité et de mobilité verte.

  • Initiatives de mesure de l’empreinte carbone au sein des événements sportifs.
  • Interventions axées sur l’intégration des critères de durabilité dans l’organisation des compétitions.
  • Collaborations avec des organisations pour utiliser le sport comme vecteur de sensibilisation auprès des jeunes.

Le tourisme durable a également occupé une place essentielle dans la participation marocaine. Lors d’un événement aux côtés de la CGEM, des stratégies pour concilier attractivité touristique et réduction de l’empreinte carbone ont été discutées. Le tourisme, représentant près de 10 % du PIB mondial, se doit de s’adapter face aux effets du changement climatique.

Le Maroc a mis en avant la Charte marocaine du tourisme durable et des initiatives comme le label « Eco-Hôtel Maroc », ainsi que les efforts de restauration écologique, comme ceux entrepris dans la Palmeraie de Marrakech. Des compagnies aériennes comme Royal Air Maroc ont également partagé leur feuille de route vers la décarbonation.

Le Maroc a présenté, lors de la COP30 de Belém, une approche intégrée de l’action climatique centrée sur la territorialisation des financements, l’éducation et la jeunesse, le sport et le tourisme durable. À travers divers side-events organisés avec ses partenaires nationaux et internationaux, le Royaume a défendu un modèle où les politiques climatiques sont ancrées dans les territoires, mobilisant les acteurs économiques et s’appuyant sur la société civile.

Concernant le volet financier, un side-event sur « L’accès des Régions du Maroc à la finance climat » a mis en lumière l’expérience marocaine en matière de décentralisation de l’action climatique. La Direction générale des collectivités territoriales a souligné que, malgré d’importants besoins, seulement 10 % des financements climatiques internationaux parviennent aux niveaux locaux, alors que les villes génèrent près de 70 % des émissions de gaz à effet de serre. Le Maroc a déjà engagé une part significative de ses ressources nationales pour mettre en œuvre sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), dont le coût total dépasse 80 milliards de dollars. Cependant, la concrétisation de tous ces programmes dépend d’un meilleur accès aux financements extérieurs.

Depuis la COP22 de Marrakech, plusieurs dispositifs ont été mis en place pour renforcer les territoires : formations de cadres régionaux, guides méthodologiques, et soutien à la soumission de projets éligibles aux fonds nationaux et internationaux. Des partenariats avec des institutions comme le Global Green Growth Institute et la Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement ont permis l’émergence de projets climatiques variés. Des précédents de région, tel que celui de Casablanca-Settat, ont illustré cette dynamique par des opérations de financement auprès de bailleurs internationaux tout en plaidant pour la création de guichets dédiés, le renforcement des capacités locales et une meilleure intégration des territoires dans la Stratégie Nationale Bas Carbone.

Le volet de l’éducation au climat et de la mobilisation de la jeunesse a également constitué une priorité pour le Maroc. Au cours d’un side-event intitulé « Vers le Net Zéro : l’enjeu de l’éducation au climat », le Centre international Hassan II de formation à l’environnement a présenté un modèle d’apprentissage s’étendant de la maternelle à l’université. Sous l’égide de la Princesse Lalla Hasnaa, la Fondation a fait de l’éducation au développement durable un pilier stratégique, en collaborant avec divers ministères et institutions éducatives.

Dans le cadre de la CDN 3.0, mise à jour avant la COP30, une vaste consultation de la jeunesse a été effectuée, intégrant leurs priorités dans la gouvernance et le suivi de la CDN, établissant ainsi un lien direct entre les politiques publiques et la participation citoyenne. L’African Youth Climate Hub, créé en 2019, est un exemple de cette volonté d’investir dans la formation et le mentorat des jeunes porteurs de projets climatiques. Les intervenants ont souligné que la généralisation de l’éducation climatique, la formation des enseignants et l’évaluation des résultats sont essentiels pour accélérer la transition vers des sociétés bas carbone.

Le Maroc a aussi mis en avant le rôle du sport comme levier de mobilisation pour le climat. Un side-event, « À fond pour le climat : mobiliser le sport au service de l’action climatique », a démontré les interactions entre infrastructures sportives, empreinte carbone et sensibilisation des publics. À l’approche de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 et de la Coupe du monde 2030, ces événements peuvent devenir des vitrines pour un modèle africain de sport durable, utilisant des énergies renouvelables et promouvant une gestion circulaire des déchets.

Les programmes internationaux comme « Sports for Climate Action » soulignent l’importance de mesurer et réduire les émissions des fédérations sportives. Des acteurs de l’ONU, des ONG et des initiatives citoyennes ont rappelé que le sport peut être un puissant vecteur de sensibilisation, en alliant la pratique sportive et l’éducation environnementale.

Le tourisme durable a également occupé une place significative lors de cette COP30. Lors d’un side-event avec la CGEM, le Maroc a défendu une vision conciliant attractivité touristique, compétitivité et réduction de l’empreinte carbone. Les discussions ont insisté sur l’impact du tourisme, qui représente près de 10 % du PIB mondial et génère de nombreux emplois tout en étant vulnérable aux effets du changement climatique et contributeur à des émissions de CO₂, en grande partie dues aux transports.

Les intervenants marocains ont mis en avant la Charte marocaine du tourisme durable et le label Eco-Hôtel Maroc comme exemples concrets de ces engagements. L’Office national marocain du tourisme a valorisé ses échanges croissants avec l’Amérique latine, tandis que Royal Air Maroc a présenté sa feuille de route de décarbonation, mise en œuvre par l’optimisation des opérations de vol et l’utilisation croissante de carburants d’aviation durables. Des experts ont également souligné l’importance d’adopter des indicateurs harmonisés pour mieux apprécier les efforts des destinations africaines et sud-américaines en matière de tourisme durable.

Par ces multiples initiatives, le Maroc, dans le cadre de la COP30, poursuit un objectif commun : inscrire l’action climatique dans une logique de long terme, inclusive et adaptée à chaque territoire, en mobilisant l’ensemble des acteurs publics, privés et associatifs.

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Territoires, Éducation et Tourisme : Un Engagement Dynamique du Maroc à la COP30

Au cours de la COP30 à Belém, le Maroc a illustré un engagement fort en facilitant une approche intégrée qui met en avant la territorialisation des financements, l’éducation et le tourisme durable. En organisant des side-events avec des acteurs nationaux et internationaux, le pays a défendu un modèle où l’action climatique s’enracine dans les territoires, sollicitant l’implication de la société civile et des acteurs économiques.

Les discussions autour de l’accès aux financements ont révélé que seulement 10 % des fonds climatiques atteignent les niveaux locaux, alors que la majorité des émissions de gaz à effet de serre proviennent des villes. De plus, l’éducation au climat et l’implication de la jeunesse ont été mises en avant, soulignant l’importance d’une formation continue pour réussir la transition vers des sociétés bas carbone.

Enfin, l’intégration du sport et du tourisme durable comme leviers de mobilisation montre la volonté du Maroc de concilier attractivité et responsabilité environnementale. Ces initiatives illustrent une vision ambitieuse pour l’avenir, où l’action climatique est collective et inclusive.

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